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Souvenirs de Viennes

Je vais vous raconter à ma façon quelques épisodes de notre voyage à  Vienne.

Tout commença le mercredi 28 novembre 2007 bien sûr, je ne reviendrai pas en arrière jusqu’au siècle dernier,

En décembre 1990 si ma mémoire fonctionne encore, quand nous partîmes avec Jean-Michel…

 

Air « Aux Champs Elysées »

Je m’balladais à Saint Rémy,

Et qui j’ai vu au coin des rues ?

Jocelyne, Henri, Hélène et Gilles

Tous bien excités…

Oui, Geneviève, dépêche-toi

On se prépare, tous on y va

Mais où ? A Vienne évidemment

Chanter pour l’Avent.

Depuis bien longtemps, depuis bien longtemps

Les ténors et les basses, les sopranes et les altos

Ont préparé leurs partitions

Pour prendre l’avion.

 

Le lendemain jeudi 29 novembre, les petits groupes se forment et quittent Saint Rémy les uns en RER, les autres

en voiture avec chauffeur, eh oui on ne se refuse rien à la chorale André Sala !

Et tous nous arrivons à Roissy, prêts pour de nouvelles aventures. Les premiers seront les derniers ou presque.

Enfin jeudi soir nous voilà  installés dans le magnifique Park Hotel de Schönbrunn, tant décrié par Marie Thérèse,

mais qui pour nous, n’ayant pas visité les autres palaces, fit notre affaire.           

Ce fut très réussi, à tous les nivaux : ambiance du groupe, climat, visites touristiques, viennoiseries et compagnie, etc…

Air  « Aux marches du palais »

Aux marchés de Noël, (bis)

Du glühwein nous avons bu, lonla  

Du glühwein nous avons bu.

 

Et dans les salons d’ thé, (bis)

Des gâteaux nous avons dégusté

Des gâteaux sans nous lasser !

Un bon souper à l’hôtel, puis tout le monde au lit, et arriva le vendredi matin.

Et à ce propos  je vais vous demander de vous identifier en deux groupes :

- ceux qui dormaient côté rue

- ceux qui dormaient côté cour

Et le vendredi matin, côté rue

 

Air  « Si j’avais un marteau »

Qu’est-ce que c’est ce marteau ?

Ce gros marteau piqueur

Qui commence très tôt ;

Il est à peine sept heures.

J’avais prévu d’dormir

Au moins jusqu’à 9 heures.

C’était pas dans l’contrat.

Les gars, faudrait pas remettr’ ça,

Oh ! Oh ! Sinon j’fais un malheur.

Oh, oh, oh, oh (bis)

 

Et le vendredi matin, côté cour

 

Air  « L’Empereur, sa femme et le Petit Prince »

Vendredi matin, Jean-Jacques, Alice et puis les autres

Qui dormaient tranquilles, pour pas réveiller l’autre,

Ont bien été surpris, et ils ont vite compris

Que la grass’ mat’, pour eux, c’était fini.

 

Car sous leurs fenêtres, une grosse tronçonneuse,

A démarré, rugissante et joyeuse,

Et coup’, et coup’, et coup’, et scie, et scie, et scie,

Puisque c’est comm’ ça nous dormirons sam’di.      Etc….

 

Et samedi au concert en public, dans le Rathaus, tout s’est bien passé.

Nous étions beaux, (un peu moins beaux que les jeunes de… Porto Rico).

Et nous avons bien chanté (un peu moins bien que les jeunes… Irlandais).

Quand le soir venait, chacun ayant bien visité, arpenté les rues et les musées de Vienne,

Il y avait comme un attroupement dans un coin de l’hôtel. Devinez où ?

Là où se trouvait le piano, avec Gilles et près de lui Didier et sa guitare.

Çà commençait par les Champs Elysées.

Mais on se retrouvait vite fait à Malaga, avec E Viva Espana !

 

Air « E viva Espana »

La la la la la ..
Eviva Espana
La la la la la ..
Eviva Espana
Sur ton rivage sans pareil
Eviva Espana
Donne-moi un coin de soleil
Espana por favor

Et, en ballade, Henri était toujours à la traîne, en train de prendre des photos……

Alors quand on croisait Claudine ou Marie-Lou, devinez ce qu’elles nous chantaient :

 

Air « Mirza »

Z'avez pas vu Henri ? Oh la la la la la la

Z'avez pas vu Henri ? Oh la la la la la la

Z'avez pas vu Henri ? Oh la la la la la la

 

Où est donc passé Henri ?

On le cherche partout

Où est donc passé Henri ?

Il va nous rendre fou

Où est donc passé Henri ?

Oh ! Ca y est, je le vois !

Veux-tu venir ici,

Je ne le répéterai pas

Veux-tu venir ici,

Mmmm, quelle tête va !

Veux-tu venir ici

Oh ! Il est reparti.

Je passerai sous silence notre dîner à l’auberge, qui fut tout sauf silencieux,

ainsi que l’entrée de Christian dans le bus de retour qui fut tout sauf silencieuse…

Le dimanche fut essentiellement consacré à la visite du parc et du château de Schönbrunn.

Et quand notre guide évoqua Glück, quelle ne fut pas sa surprise d’entendre  « Quel est l’audacieux….. »

Quel est l’audacieux

Qui dans ces sombres lieux

Ose porter ses pas,

Et devant le trépas

Ne frémit pas ?

Le lundi matin tout le monde rassemble ses bagages tant bien que mal, la nostalgie  s’invite au petit déjeuner, il faut rendre la clé…

Quand soudain :

Air  « Si j’avais un marteau »

Qu’est-ce que c’est ce marteau ?

Ce gros marteau piqueur

Qui commence très tôt :

Il est à peine huit heures.

J’avais prévu d’sortir

Mais pas avant 10 heures.

Ils sont dans l’escalier, c’est pire.

          Cett’ fois, mieux vaut partir

            Oh, oh, l’hôtel est en travaux.

Oh, oh, oh, oh (bis)

 

Malgré ce petit contre-temps, notre voyage reste un très beau souvenir.

Evidemment tout le monde aura compris que nous sommes insatiables et qu’on en redemande encore.

 

Air «La jument de Michaud »

Et dans 16 ans, on r’partira

Chanter à Vienne au festival d’l’Avent.

Et dans 16 ans, on r’partira

Chanter à Vienne au festival d’l’Avent.

Même en fauteuil roulant, rien ne nous arrêtera

Avec nos infirmières, badgées « André Sala »

Même en fauteuil roulant, rien ne nous arrêtera

Avec nos infirmières, badgées « André Sala »

L’hiver viendra, les gars, l’hiver viendra

Et avec la chorale tous on repartira.

L’hiver viendra, les gars, l’hiver viendra

Et avec la chorale tous on repartira.

En tout cas, on ne partira pas en octobre parce qu’on pourrait faire un faux départ et même plusieurs… N’est-ce pas Anne-Cécile ?

Nous allons demander à Marie-Thérèse les consignes pour ce prochain départ, certes lointain.

Mais entre autres, Marie-Thérèse, peux-tu nous dire la liste des partitions à préparer ?

« Ne vous inquiétez pas, je vous l’enverrai par e-mail. Mais je vous donne quand même la liste dès ce soir, parce que dans seize ans, il y a en a peut-être qui ne pourront plus… cliquer. En tout cas, le tout c’est de ne pas… claquer d’ici là.

Alors, il y aura deux chants, parce que sinon cela ferait trop à réviser (huit ans pour chaque, je pense que ça ira).

Le premier c’est : « Au clair de la brume, j’suis plus très jojo ».

Et le second : « C’est la Mère Michèle qui a perdu son bras », ou son bas, je ne sais plus, ou ses chaussettes…Anne-Cécile vous précisera quelle version est la bonne.

Bon, mais surtout faites-lui plaisir : vous allez apprendre tout ça… « par cœur ». A propos de cœur, pensez à prendre une pile de rechange, parce qu’on ne sait jamais...

Et encore plus important, n’oubliez pas de prendre avec vous votre dentier de gala, doré pour les femmes, et avec deux dents jaunes pour les hommes.

Parce qu’alors là, si vous l’oubliez, Anne-Cécile, elle va nous demander de faire des bouches fermées tout le temps, mais nous ON VEUT CHANTER, pas vrai ?

Bon, allez, reposez-vous bien en attendant de repartir. »

Post scriptum : Je n’ai pas pu résister à  écrire la version 2008 de  « La mère Michèle ».

 

C’est la mère Hélène

Qui s’est cassé le bras

Elle crie au père Jean-Pierre

« Et toi comment ça va ? »

Oui, Didier, l’eusses-tu cru ?

Je leur ai répondu :

« Mais non, Jean-Pierre, Hélène

Vot’ bras n’est pas foutu ! »

Sur l’air du tra la la la

Sur l’air du tra la la la, etc…

 

 

 Amicalement vôtre        

Geneviève Berland

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